lundi 17 mars 2014

El pabellon - couloir Maria Luisa

Je n'ai trouvé personne ce week end pour aller grimper à la Pena Forato et sa paroi de 800m alors que je pense que c'était bon (soit disant parce qu'il n'y avait pas d'infos sur internet, alors que c'est un coin où les infos sont très rares... Pour ma part, il y a bien longtemps que j'ai appris à ne pas écouter les "on dit" ( qui disaient aussi que le Maria Luisa ne serait pas bon) et à ne me fier qu'à mon opinion et à aller voir, quitte à me tromper et à buter (mais ça fait aussi parti du jeu)). Je me suis donc rabattu sur la zone de la Telera après un samedi en couennes.

Pour éviter la foule, mais aussi parce que je trouve que c'est au fond de la zone de la telera que se situent une grosse partie des plus belles goulottes de cette chaine (notamment la goulotte du croissant qui fait parti, à mon sens, des top 3 du coin), je propose à l'incombustible Robert (toujours prêt à tenter, et donc à buter...) d'aller faire notre petit pèlerinage annuel vers le Pabellon. La voie Maria Luisa, que je n'ai pas encore gravie, me tente. Fabrice et Louis se joignent à nous, sans grande conviction, mais ne pourront finalement nous accompagner pour un problème de voiture au petit matin.

L'approche est toujours aussi longue (3h, c'est le tarif de base pour rejoindre les goulottes du coin) mais la voie s'avèrera (au grand soulagement du vieux) en très bonnes conditions.
Fait exceptionnel pour le coin, on aura même une sympathique cordée devant nous (Un guide espagnol et son collègue), ce qui nous évitera d'avoir à tracer dans les portions neigeuses.

Au niveau conditions, le plaquage de départ de l'abraxas est formé mais j'ai quelques doutes sur la consistance de la neige (Pas de traces de tentative. Dans l'état actuel, ça ne protège pas sur les 20 premiers mètres), la goulotte du croissant ne parait pas si mal de visu (mais il n'y avait pas de traces de passages). Quelques traces, par contre, se dirigeaient vers la Pena Retona ...


Le couloir de descente à gauche (pacines), le Maria luisa au centre et l'abraxas à droite


Lever de soleil sur la telera

C'est encore loin? Beh oui...

Robert sort du 1er resssaut

Je fais le beau au pied de la longueur la plus jolie

D'autres ressauts intéressants

Robert tape la tchatche avec le guide espagnol sympa qu'on a rattrapé en haut de la voie

jeudi 13 mars 2014

Ski - Garganta del borau et collaradeta

Alors que les (pseudo) copains ont choisi de monter au 3ième étage à Gavarnie, un des seuls jours où je n'étais pas dispo (merci les gars!), je me retrouve à faire du (bon) ski au lieu de profiter des dernières cartouches de la saison pour faire de l'alpinisme.

Ce week end, après un but en goulotte (pour changer), on est parti à la Garganta del borau, joli sommet que l'on voit de loin depuis la vallée d'Aspe mais où personne parmi les 4 personnes composant le groupe n'était encore monté (alors que nous étions tous montés plusieurs fois au pic d'Aspe tout proche).

Ce mercredi, on est parti à la collaradeta pour changer de la collarada mais on avait juste oublié que lorsque la piste n'est pas déneigée assez haut, l'accès est interminable : ce qui m'aura donné l'occasion de râler à de nombreuses reprises et de me faire chambrer par mes petits camarades (notamment par la larrandaburu's family).

Du bon ski de printemps donc, mais comme je l'ai dit à plusieurs reprises, ça reste pour moi une activité de "has been" (il n'y a qu'à voir la moyenne d'age de ce mercredi),très conviviale quand même, quand je ne peux pas pratiquer l'alpi.


Riguelo et mallo lecherin

Garganta del borau

Au sommet, Louis joue à Fantomas

La piste interminable pour monter à la collaradeta

Ca parait loin depuis la voiture mais pas de doute, ça l'est

Vue de la collarada depuis la collaradeta

Robert à mach3

Les petits verres pour ceux qui boivent du champomy et les grands pour ceux qui tiennent l'alcool!

lundi 3 mars 2014

Riglos- Doctor infierno et une nouvelle voie à Aguero "Six Maximum"

Mercredi, comme d'habitude quand il fait mauvais chez nous, on est parti à Riglos avec Bernard. Mais, lorsqu'on est arrivé, il y avait de la neige en haut des mallos, du vent assez fort et quelques gouttes de pluie. On a logiquement opté pour une voie courte (mais assez bloc), "doctor Infierno" que curieusement je n'avais pas encore gravi. La magie de Riglos aura encore eu lieue parce qu'on aura même pas eu froid et on aura fini la journée en faisant des couennes.

Hier, nous sommes partis à Aguero pour ouvrir une voie. Nous avions fait une tentative il y a quelques semaines avec Louis et Fabrice mais ce dernier était tombé et s'était fait mal à la cheville quelques mètres seulement après être parti en tête( De toute façon ça change rien diront ceux qui le connaissent: son slogan en escalade a toujours été "les pieds c'est pour les pédés" (de même qu'il a toujours considéré "la peur comme une concept propre aux faibles et aux fiotes")). J'avais alors récupéré le matériel, fini la longueur et on avait plié les gaules. Fabrice s'étant(apparemment )rétabli, on avait prévu de refaire une tentative mais Fabrice n'a pu venir au dernier moment, terrassé par de terribles douleurs au dos. On est donc parti sans lui.

La journée se sera déroulée sans problème, sauf qu'on était à l'ombre le matin et, au moment où on allait voir apparaitre le soleil, les nuages l'ont devancé : on est donc resté à l'ombre toute la journée. Cette voie étant vraiment maudite pour notre fabrice S. national (ou pour les moins intimes f. six) , je souhaitais trouver un nom de voie qui s'y rapportait.

En descendant, je demande à Louis
-"combien tu penses qu'il a grimpé de mètres dans la voie le fafa?"
-"Six Maximum"....Le nom de la voie était trouvé...

Pas de photos de la journée d'hier pour cause d'oubli d'appareil photo.

Doctor infierno à Riglos

Bernard, un peu à la peine ce jour

Le topo d'une nouvelle voie a Aguero

La face sous un autre angle avec le mythique éperon du vent au premier plan

Ma seule photo de la voie, lors de la première tentative : J'ai terminé la longueur de Fabrice et Louis me rejoint au relais