mardi 24 juillet 2012
Pena Montanesa- "les consommateurs"
ci-dessous, le nouveau topo à la pena montanesa. Bonnes vacances!
lundi 23 juillet 2012
Les loosers à la montanesa
Ce week end avec Jean, nous avions prévu d'ouvrir une voie à la montanesa. J'avais en effet repéré depuis la route une paroi sans voie terminée à l'ouest du canal mayor à la montanesa. Ceux qui ont été dans le secteur savent combien l'approche est galère avec au choix des bruchous très denses ou un pierrier infame à remonter.
Pourtant, même sans repérage, nous sommes confiants. nous prenons donc des sacs énormes pour partir 2 jours en autonomie : 10 litres d'eau, un perfo, des spits, jeux de friends, sacs de couchage, etc... Nous avons donc des sacs entre 20 et 30kg. Pour couronner le tout, le soleil s'est invité dans la partie alors qu'un temps gris était prévu. Au bout de 3h, nous parvenons complètement morts au pied de la paroi, non sans avoir plusieurs fois hésité à renoncer. nous commençons notre prospection et c'est avec surprise que nous ne trouvons pas de ligne évidente. Les dalles paraissent lisses et les quelques fissures ou dièdres en place sont remplis d'herbe et nécessiteraient un gros nettoyage avant d'être grimpables correctement. Le but semble évident. nous trouvons bien une ligne plus vers l'est mais nous avons peur de finir rapidement dans la voie sur le pilier, bien proche. Le demi- tour s'impose. Avec les sacs que nous avons, la descente est presque aussi galère que la montée.
Au fourgon, nous sommes lessivés. Nous hésitons sur la suite à donner au week end. Jean est partant pour partir essayer une nouvelle ligne mais nous n'avons pas repéré grand chose et on a assez donné pour la randonnée à la montanesa.
Le dimanche, nous décidons donc d'aller finir l'ouverture commencée ce printemps à l'espluga de las golondrinas et pour laquelle A. Salvado nous avait conseillé de finir par la paroi au dessus du jardin. Pour "gagner du temps", nous décidons d'atteindre directement celui-ci. En fait le rocher sous le jardin est très sale et oblige Jean à artifer une grande partie de la longueur (qui s'avèrera bien moche et que nous déséquiperons à la descente. Il est midi passé lorsque nous atteignons enfin le pied de la falaise du haut. Il faut s'organiser : je suis peut-être un peu plus rapide sur les parties qui font facilement en libre et Jean est plus à l'aise sur crochets lorsqu'il faut équiper dans le très dur. Au vu de la paroi, je ferai donc les 3 premières longueurs et Jean s'attaquera au toit final.
Pour la première fois du week end, nous aurons de la chance la voie roulera assez bien avec notamment 2 belles longueurs dans L2 et L3. Jean équipera en artif la dernière longueur avec 3 derniers mètres que nous n'avons pas réussi à libérer (il était peut être plus facile de traverser un peu à gauche : nous reviendrons peut-être un jour modifier ces 3 mètres mais c'est loin d'être sûr). Le topo prochainement.
Il n'y aura plus de messages pour quelque temps pour cause de vacances familiales.
la paroi en versant ouest du canal mayor
Espluga de las golondrinas
La falaise du haut vu du jardin
Arrivée à R2 : Belle longueur, tout comme L3
Fin de voie pour Jean
Pourtant, même sans repérage, nous sommes confiants. nous prenons donc des sacs énormes pour partir 2 jours en autonomie : 10 litres d'eau, un perfo, des spits, jeux de friends, sacs de couchage, etc... Nous avons donc des sacs entre 20 et 30kg. Pour couronner le tout, le soleil s'est invité dans la partie alors qu'un temps gris était prévu. Au bout de 3h, nous parvenons complètement morts au pied de la paroi, non sans avoir plusieurs fois hésité à renoncer. nous commençons notre prospection et c'est avec surprise que nous ne trouvons pas de ligne évidente. Les dalles paraissent lisses et les quelques fissures ou dièdres en place sont remplis d'herbe et nécessiteraient un gros nettoyage avant d'être grimpables correctement. Le but semble évident. nous trouvons bien une ligne plus vers l'est mais nous avons peur de finir rapidement dans la voie sur le pilier, bien proche. Le demi- tour s'impose. Avec les sacs que nous avons, la descente est presque aussi galère que la montée.
Au fourgon, nous sommes lessivés. Nous hésitons sur la suite à donner au week end. Jean est partant pour partir essayer une nouvelle ligne mais nous n'avons pas repéré grand chose et on a assez donné pour la randonnée à la montanesa.
Le dimanche, nous décidons donc d'aller finir l'ouverture commencée ce printemps à l'espluga de las golondrinas et pour laquelle A. Salvado nous avait conseillé de finir par la paroi au dessus du jardin. Pour "gagner du temps", nous décidons d'atteindre directement celui-ci. En fait le rocher sous le jardin est très sale et oblige Jean à artifer une grande partie de la longueur (qui s'avèrera bien moche et que nous déséquiperons à la descente. Il est midi passé lorsque nous atteignons enfin le pied de la falaise du haut. Il faut s'organiser : je suis peut-être un peu plus rapide sur les parties qui font facilement en libre et Jean est plus à l'aise sur crochets lorsqu'il faut équiper dans le très dur. Au vu de la paroi, je ferai donc les 3 premières longueurs et Jean s'attaquera au toit final.
Pour la première fois du week end, nous aurons de la chance la voie roulera assez bien avec notamment 2 belles longueurs dans L2 et L3. Jean équipera en artif la dernière longueur avec 3 derniers mètres que nous n'avons pas réussi à libérer (il était peut être plus facile de traverser un peu à gauche : nous reviendrons peut-être un jour modifier ces 3 mètres mais c'est loin d'être sûr). Le topo prochainement.
Il n'y aura plus de messages pour quelque temps pour cause de vacances familiales.
la paroi en versant ouest du canal mayor
Espluga de las golondrinas
La falaise du haut vu du jardin
Arrivée à R2 : Belle longueur, tout comme L3
Fin de voie pour Jean
jeudi 19 juillet 2012
Ansabère - spéléologie dans la grotte de la cathédrale de pyrène
Il y a une grosse année avec Gérard Traille, nous avions ouvert une jolie voie à Ansabère. En plein milieu de la paroi, nous avions découvert une grande grotte (qui fait une longueur entière) qui a donnée son nom à la voie : la cathédrale de Pyrène.
Comme un méandre partait de celle-ci avec un gros courant d'air, les spéléos se sont emparés de l'affaire après une visite l'année dernière. Ils avaient précédemment fixé des cordes statiques à l'aide du pghm et en ont commencé l'exploration. Ils m'ont gentiment invité hier et la grotte semble avoir du potentiel pour la spéléo.
Mon baptème du feu s'est très bien passé. Nous avons parcouru hier une centaine de mètres et trouvé une jolie salle mais surtout nous avons bien rigolé. Ils ne sont pas en effet les derniers pour déconner et c'était vraiment sympathique de d'échanger les expériences.
Ils doivent continuer l'exploration ce week end et j'espère qu'ils trouveront le puits tant recherché. Bonne chance à eux.
La petite aiguille
La paroi
La montée
Entrée dans le méandre
+ loin
1er rappel
Equipement
Découverte d'une salle : il y a de la glace partout!
Comme un méandre partait de celle-ci avec un gros courant d'air, les spéléos se sont emparés de l'affaire après une visite l'année dernière. Ils avaient précédemment fixé des cordes statiques à l'aide du pghm et en ont commencé l'exploration. Ils m'ont gentiment invité hier et la grotte semble avoir du potentiel pour la spéléo.
Mon baptème du feu s'est très bien passé. Nous avons parcouru hier une centaine de mètres et trouvé une jolie salle mais surtout nous avons bien rigolé. Ils ne sont pas en effet les derniers pour déconner et c'était vraiment sympathique de d'échanger les expériences.
Ils doivent continuer l'exploration ce week end et j'espère qu'ils trouveront le puits tant recherché. Bonne chance à eux.
La petite aiguille
La paroi
La montée
Entrée dans le méandre
+ loin
1er rappel
Equipement
Découverte d'une salle : il y a de la glace partout!
dimanche 15 juillet 2012
Ordesa - voie Aliga
Hier, nous avions décidé d'aller à Ordesa avec Michel avec quelques voies d'ampleur en tête. Pourtant le matin au réveil, de gros nuages noirs ont envahi le ciel. A l'unanimité et en quelques secondes, nous décidons de nous recoucher pour passer au plan B : la voie Aliga au tozal de mallo semble être à l'abri de la pluie et fait seulement 200m avec des cotations acceuillantes. Nous finissons par nous décider et par prendre le bus après le café de rigueur. Dans la marche d'approche, au fur et à mesure que nous montons, le ciel se déchire avivant quelques regrets, au moins en ce qui me concerne.
Aliga est une voie bien sympa, assez gazeuse (surtout vue la faible ampleur). Le rocher y est parfois très bon mais, étonnament pour une voie assez ancienne, il faut aussi souvent tester les prises y compris dans les passages techniques. Comme nous rentrerons tôt à Torla et qu'il fallait bien faire raler Michel, je lui proposerai d'aller finir la journée en couennes. Nous avions aperçu des spits sur une jolie falaise au dessus du village mais le temps de comprendre comment y aller et d'arriver au pied, il commence à se faire tard et l'appel de la bière se fait de plus en plus entendre. Ca sera pour une autre fois.
La voie
L2
De jolis passages
Probablement la plus jolie longueur
Michel a le sourire au milieu du gaz
Aliga est une voie bien sympa, assez gazeuse (surtout vue la faible ampleur). Le rocher y est parfois très bon mais, étonnament pour une voie assez ancienne, il faut aussi souvent tester les prises y compris dans les passages techniques. Comme nous rentrerons tôt à Torla et qu'il fallait bien faire raler Michel, je lui proposerai d'aller finir la journée en couennes. Nous avions aperçu des spits sur une jolie falaise au dessus du village mais le temps de comprendre comment y aller et d'arriver au pied, il commence à se faire tard et l'appel de la bière se fait de plus en plus entendre. Ca sera pour une autre fois.
La voie
L2
De jolis passages
Probablement la plus jolie longueur
Michel a le sourire au milieu du gaz
jeudi 12 juillet 2012
Pic né - voie demi lune
Hier, nous avions décidé avec Jean Michel de braver les éléments. La météo annonçait en effet du beau temps en altitude. Après une approche bien longue vers le pic né (il est vrai que comme de vrais puristes, nous avions décidé de laisser la voiture au pied de la piste alors que tous les touristes montaient jusqu'en haut) et surtout plus qu'humide, on percera finalement la couche de nuages et on passera le reste de la journée au soleil.
La voie que nous avions choisi ("demi-lune") était très typée dalle sur un beau granite. Alors que Jean Michel, particulièrement à l'aise sur ces rochers couchés, aura litéralement couru dans la voie, ça aura été plus besogneux pour moi. La voie comporte de très belles sections (notamment L2 majeure sur knobs) mais aussi quelques sections sur lichens en haut ou la chute est déconseillée.
En tout cas, une belle et longue (entre l'approche, la voie, et le retour, on a été bien long en grande partie par ma faute) journée ou on a bien rigolé.
La face
L1 : longueur la plus difficile (mais pas la plus belle). A froid, j'y ferai un peu n'importe quoi
L3 : de la vrai dalle
Le haut avec quelques passages engagés
Fin de voie : Jean Michel toujours aussi à l'aise
La voie que nous avions choisi ("demi-lune") était très typée dalle sur un beau granite. Alors que Jean Michel, particulièrement à l'aise sur ces rochers couchés, aura litéralement couru dans la voie, ça aura été plus besogneux pour moi. La voie comporte de très belles sections (notamment L2 majeure sur knobs) mais aussi quelques sections sur lichens en haut ou la chute est déconseillée.
En tout cas, une belle et longue (entre l'approche, la voie, et le retour, on a été bien long en grande partie par ma faute) journée ou on a bien rigolé.
La face
L1 : longueur la plus difficile (mais pas la plus belle). A froid, j'y ferai un peu n'importe quoi
L3 : de la vrai dalle
Le haut avec quelques passages engagés
Fin de voie : Jean Michel toujours aussi à l'aise
dimanche 1 juillet 2012
Ordesa- voie "héroïne"
Ce week end, nous avions décidé de commencer avec Michel la temporada à Ordesa. Comme toujours avec nous, rien ne se passe comme on a prévu. On se fait tout d'abord virer de notre bivouac par la guardia civil à 1h00 du matin. Obligés de rouler en pleine nuit, on se dit qu'on va décaler le réveil. De toute façon, on a le temps : on peut monter jusqu'à la pradera puisque les bus ne doivent commencer qu'au 1er juillet. Au matin, surprise : la barrière est fermée; les navettes en bus commencent en fait ce jour. On a raté le premier bus : on va donc prendre celui de 7h00. Lorsqu'on arrive sur place, on nous dit qu'il est complet. On va donc au bar prendre des cafés et réfléchir à ce qu'on va faire : Ce départ décalé, associé au fait que la météo annonce l'arrivée du mauvais temps en fin d'après midi font qu'il nous faut trouver un plan B. Michel a en tête la voie Héroïne depuis un moment. On se décide donc. L'avantage à Ordesa, c'est qu'il y a encore plein de classiques qu'on a pas encore faites.
On démarre la voie comme des balles. Histoire de montrer à tout le monde qu'on est vraiment des connards, on double 2 cordées de basques bien sympas avant de s'apercevoir qu'il sont au moins aussi rapides que nous dans les passages techniques. Je n'enchainerai d'ailleurs même pas la longueur en 6b+, après avoir lu le passage comme un peintre.
Sinon, cette voie est jolie et rapide, bien aérienne sur le haut : c'est probablement une des voies les plus abordables d'Ordesa, idéal pour un début de saison dans le secteur ou en cas de temps incertain. Seul bémol, Michel n'aura quasiment pas ralé de la journée et ça, ça laisse donc un petit sentiment d'inachevé.
Merci à Michel pour les photos (j'avais encore oublié l'appareil).
La voie
Début de voie
Une cordée de basques bien sympa
Le début de la longueur dure
Le 6a+ suivant
On démarre la voie comme des balles. Histoire de montrer à tout le monde qu'on est vraiment des connards, on double 2 cordées de basques bien sympas avant de s'apercevoir qu'il sont au moins aussi rapides que nous dans les passages techniques. Je n'enchainerai d'ailleurs même pas la longueur en 6b+, après avoir lu le passage comme un peintre.
Sinon, cette voie est jolie et rapide, bien aérienne sur le haut : c'est probablement une des voies les plus abordables d'Ordesa, idéal pour un début de saison dans le secteur ou en cas de temps incertain. Seul bémol, Michel n'aura quasiment pas ralé de la journée et ça, ça laisse donc un petit sentiment d'inachevé.
Merci à Michel pour les photos (j'avais encore oublié l'appareil).
La voie
Début de voie
Une cordée de basques bien sympa
Le début de la longueur dure
Le 6a+ suivant
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