lundi 17 décembre 2012

grimpe en espagne : paroi d'A Liana

Comme souvent dans les pyrénées, dès que de bonnes conditions semble s'installer en montagne l'hiver, un gros redoux vient tout pourrir. Avec Jean, nous avons donc rangé provisoirement skis, piolets et crampons pour remettre les chaussons.

Comme souvent là aussi, on prend la direction de l'espagne, son beau caillou et son soleil. Jean était motivé pour aller grimper sur la paroi d'A liana, bien visible depuis la route d'Ainsa à Campo. Samedi, après un départ tardif, nous avons donc commencé à ouvrir une voie sur cette belle paroi. Après 3 petites longueurs, la nuit nous a obligé à redescendre. Dimanche, après une mauvaise nuit, Jean décrète que la voie et la paroi sont trop dures pour lui. On en reste donc là pour le moment et on part récupérer le matériel laissé sur place. Nous finirons la journée en couennes par des températures assez douces.

La paroi depuis la route

C'est bien mouillé...

Jean arrive à R2

L3

Jean remonte sur la corde restée en place pour déséquiper

mercredi 12 décembre 2012

ski à Barlagne

Après avoir gardé ma fille ce matin, je suis parti à Barlagne avec les copains qui y étaient déjà partis ce week end. Comme c'était super, on y est retourné et la neige n'a pratiquement pas changée avec le froid (c'est juste plus tracé, sutout le bas) :
On est même remonté une seconde fois avec Txomin pour profiter des conditions.

On vit quand même dans un sacré coin pour faire des choses aussi super sur une petite après midi.

Mertxe porte ses skis et ceux de Robert : Le rôle de la femme dans la société basque est parfois proche des tribus afghanes les plus ancestrales. C'est pour quand le tchador?

Jeremy tente de capter des signes de vie extra-terrestres avec son antenne parabole.

Txomin à la descente

dimanche 9 décembre 2012

Grimpe à Arguis

Ce week end, j'étais bien motivé pour aller faire du ski avec la grosse couche de poudre tombée cette semaine. Mais je n'avais que la journée de samedi de libre alors que le D-day pour aller en montagne était dimanche. Samedi, c'était jour blanc : on est donc parti grimper en Espagne à Arguis avec Fabrice, toujours motivé pour les coups foireux.

J'avais repéré un dièdre qui paraissait joli de loin : on est donc parti le voir. Après une jolie première longueur, puis une autre de transition, on est arrivé au dièdre en question. Grosse déception, celui-ci était sale (ce qui me coûtera un petit vol sur friends, ce qui n'est jamais très agréable). Je finirai donc la longueur vers une fissure en off with vers la gauche, puis nous finirons la voie au mieux. Celle-ci n'est pas terrible mais on aura quand même réussi à grimper (bien qu'on se sera bien caillé). Un peu de neige et beaucoup de givre nous acceuilleront en haut de la falaise.


Début de voie

Fin de L3

Fin de voie

Le topo de la voie : pas majeur...

lundi 3 décembre 2012

couloir no du Billare

Samedi, la météo annonçait du froid : grimper sur le rocher avec l'onglée nous motivait moyen et il n'y avait pas assez de neige pour faire une sortie intéressante en ski. Fabrice m'a alors proposé de faire l'arête du Billare depuis la jonction entre le couloir nord ouest et est.

La dernière fois que j'étais venu au Billare, j'étais parti grimper, avec Robert et Txomin, l'évident (et très visible depuis Lescun) couloir est. Je me rappelle encore avec émotion d'une première longueur où j'avais fait 25m en grosses sur des dalles sans pouvoir mettre aucune protection. J'avais fait un mauvais relais sur un piton et un friend en bout de corde (nous avions alors des cordes de 45m : la préhistoire pour les jeunes de maintenant). Lorsque Txomin était arrivé au relais, il s'était vaché dessus et le piton avait cédé : Nous nous étions retrouvé à 3 pendus sur un petit friend. Plus haut, arrivés à la jonction, nous étions descendu par le couloir nord ouest en négligeant l'arête menant au sommet, trop contents de nous en tirer sans dommages.

L'occasion était donc belle ce week end de finir cette arête en conditions hivernales.

Pourtant, dès l'approche, nous déchantons. Le peu de neige tombée ne permet pas de recouvrir les éboulis montant au pied du couloir et nous mettons un temps infini à y arriver. Dans le couloir, ce n'est pas mieux : soit nous sommes dans des éboulis, soit nous brassons; nous devons même sortir la corde dans ce couloir qui se skie par bonnes conditions en hiver. Arrivés à la jonction, il est bien tard et il faut se rendre à l'évidence. Nous n'avons pas le temps de gravir l'arête avant la nuit. Nous devons donc redescendre.

Arête du billare : 2-Jean Pierre : 0. La liste de buts commence très tôt cette année...

Le billare et son couloir est, théatre de bien des souvenirs...En ce moment, il est sec

Le couloir NO, peu fourni...

On finit par sortir la corde avant de se vautrer dans du 3...

Vue depuis la jonction entre le couloir est et nord ouest

dimanche 25 novembre 2012

Taillon - goulotte centrale

Hier, nous avons sorti les pioches avec Fabrice et Louis pour aller classiquement au taillon. Nous n'avons cependant pas choisi la bonne journée : bien qu'il y ait très peu de neige (on arrive sans problèmes en voiture au col des tentes), il y avait quelques risques d'avalanches (une cordée derrière nous est d'ailleurs parti avec une plaque dans l'approche, fort heureusement sans dommages mais ils ont passé une partie de la journée à récupérer leur matériel) et nous avons du nous assurer dans la descente par le col du Gabietous. D'autre part, il y avait un vent qui soufflait en tempête et on était obligé de grimper entre les spin drifts qui nous tombaient dessus dans la tempête.

Du coup, on s'est bien caillé toute la journée et on a moins apprécié la voie par rapport à d'habitude. La goulotte, elle, est en excellente conditions, tout comme le couloir de gauche et la quintana.

Merci à Jean Michel pour les infos.

Les jolies couleurs du matin, mais ça n'annonce pas le beau temps...

La face

1ere longueur

Fabrice sort de la dernière longueur technique dans la tempête

mercredi 21 novembre 2012

Riglos- une fiesta de los biceps toujours aussi jolie

Lorsque nous étions aux Etats Unis, Bernard m'avait dit au détour d'une conversation n'avoir encore jamais grimpé La fiesta de los biceps à Riglos et en avoir très envie. Je lui avais alors donc promis de l'y amener (d'autant plus que je n'avais pas enchainé la 2ième longueur à l'époque et qu'il fallait réparer cela). Nous avons donc profité de cette journée à la météo incertaine pour y partir.

J'avais fait cette voie il y a bien longtemps et il me semble qu'elle s'est pas mal patinée depuis. Malgré cela, elle reste pour moi dans le top 3 des plus belles voies de Riglos car elle est vraiment très variée avec des passages sur croutes verticales, du dévers sur grosses prises, des panzas à franchir et toujours autant de gaz.



L1

L2 : la plus technique

Plus haut

Dernier 7a :Bernard a mal aux bras...

dimanche 18 novembre 2012

aiguille du pourtalet et pic d'estremère

Après avoir hésité à sortir les pioches avec Fabrice, on se décide à prendre les chaussons. On part vers l'espagne en passant par le pourtalet mais le ciel est tout noir une fois arrivé à la frontière. Un peu par hasard, on part donc vers le pic d'estremère sans avoir pris de topo.

Comme le ciel est bien noir, on décide d'aller grimper une ligne spitée sur l'aiguille du pourtalet; A la descente, le soleil est revenu. On trouve donc une autre ligne sur le pic d'estremère (après vérification, la voie s'appelle pireneos con fronteras). L'avantage, c'est qu'on a qu'à suivre les spits et on est vite en haut malgré le froid ambiant.

Les voies sont sympas ( équipées un peu trop près à mon goût tout de même) et permettent d'amener des gens peu expérimentés en montagne (surtout le première), un peu comme la croisière des schtroumphs au pène d'Udapet.

Merci à Fabrice pour les photos.

La face

1ère voie
.

2ième voie

Aprè

mercredi 14 novembre 2012

riglos - voie al andalus

Par cette belle journée d'automne, nous sommes repartis à riglos avec Bernard. Comme j'ai de la suite dans les idées et surtout que je suis un croixtophile invétéré, nous sommes partis faire la nouvelle voie au fire : Al andalus.

La voie est jolie (plus que Directa as cimas, à mon avis) et sympa. Comme elle est de niveau modéré, elle est probablement appelée à devenir classique. On peut cependant regretter qu'elle soit trop proche des autres voies : elle croise en effet 3 fois Galletas sur le bas de la voie. Sur le haut, elle passe dans la zone entre la voie de las fisuras et Directa as cimas qui ne fait pas plus de 5m de large. L'avantage avec des voies si rapprochées, c'est qu'on doit sans problème pouvoir alternativement faire des longueurs de chaque voie au grès de ses envies.

En tout cas, la journée était bien sympa avec de belles vues sur les couleurs de l'automne.


Début de voie


Un joli 6c+ de continuité mais où il faut encore tester les prises.

dimanche 11 novembre 2012

Crashmeteo.com

Vendredi, on prend la météo avec Olivier; meteo blue, meteo red, la meteo que viene,... tout le monde est formel : il y a un créneau de beau temps sur l'aragon samedi au moins jusqu'en milieu d'après midi

Samedi matin, on passe donc le tunnel du somport confiants d'autant plus qu'il y a de belles éclaircies chez nous; la pluie nous attend à la sortie : c'est pas grave, il fera beau plus au sud. A Puente la Reina, tout est trempe mais il ne pleut pas : le moral est au plus haut. Arrivés à Riglos, on déchante : tout est toujours trempé et on ne voit pas les falaises depuis le village. C'est mort pour aller faire la nouvelle voie Al Andalutz au fire mais on va boire un café en espérant que le brouillard se lève pour aller grimper la viséra. Il se met à bien pleuvoir...

On rentre à la maison : le café a beau être meilleur à riglos, il est quand même assez cher au prix de l'essence en ce moment. On repasse le tunnel, il fait beau! On s'arrête à la mature et on commence à grimper. Malheureusement, très vite, le temps se bouche et il se met à pleuvoir : meteo france, qui prévoyait la pluie en début d'après midi chez nous, ne s'était pas trompée...

On finira la journée à la salle d'escalade d'Oloron : 4h pour aller au mur, on a déjà connu des raccourcis plus rapides.


La classique fleur de roc à la mature un peu avant la pluie

mercredi 7 novembre 2012

Changement de saison

On en parlait depuis un moment : devant les montagnes enneigées et la belle gelée du matin, on a repris crampons et pioches pour une petite séance de dry. Rien de tel pour faire monter l'acide lactique dans les avant-bras : c'est ça qui est bon!

Comme nous sommes encore entre 2 saisons, nous avons fait de la couennes en chaussons cet après-midi pour bien se finir. Une journée où on est content d'avoir la direction assistée dans la voiture pour rentrer!


lundi 5 novembre 2012

montanesa, alquezar y rodellar

Je bénéficiais de 4 jours ce week end mais le mauvais temps annoncé a pas mal chamboulé nos plans.

Jeudi, nous sommes partis à la montanesa avec Fabrice et avons commencé à ouvrir une voie à l'Espluga de las golondrinas malgré de bonnes onglées mais la pluie nous a décidé à redescendre.

Vendredi, le temps est toujours incertain et les falaises sont noyées dans la brune. Comme il ne nous reste qu'une longueur pour finir la voie, on décide de passer par le haut pour rejoindre le relais qu'on avait atteind. On se fait bien expliquer le chemin "facil" qui rejoint le haut de la falaise par le patron de la Casa Ambrosio. Arrivés au pied, notre sens de l'orientation ne peut pas nous tromper : on s'engage donc dans un couloir avenant et on se retrouve surtaquet dans du IV mixte cinquante mètres plus haut. On finit par sortir la corde pour une grande longueur au milieu de la brume et rejoindre enfin le haut de la falaise : ça s'appelle avoir le sens de l'itinéraire!

Après avoir trouvé où se situait le relais où nous nous étions arrêtés, nous nous apercevons que le haut de la falaise est beaucoup plus surplombant que nous ne l'avions estimé. Fabrice perd le moral et ne veut plus descendre. Je descends donc équiper cette longueur et la grimper en moulinette. Pendant que Fabrice rentre chez lui, Jean Michel me rejoint. Le temps est finalement correct vendredi mais grimper en terrain d'aventure, ça fait pas vraiment les bras. On décide donc d'aller faire de la couenne à Alquezar. Le rocher y est vraiment superbe mais bien abrasif pour les doigts.

Le lendemain, il pleuvait mais comme on en avait pas encore assez (du moins certains...), on a décidé d'aller grimper dans les grottes de Rodellar pour voir si nos bras répondaient encore.

Toujours sans appareil, j'ai donc encore sous-traité la prise de photos à Fabrice et Jean Michel. Merci à eux.

L1

L2

Fin de L2

La face

Le topo

Alquezar : du beau rocher

Rodellar

jeudi 25 octobre 2012

Escalade en vallée d'ossau-massif du cézy

Après un peu de couennes ces derniers temps pour se remettre en condition, je suis reparti hier en montagne avec Fabrice et Louis pour profiter du beau temps. Nous sommes partis grimper sur la falaise du massif du Cézy qui offre une très belle vue sur le fond de la vallée d'ossau.

Nous y avons ouvert une petite voie. Les 15 premiers mètres sont en assez mauvais rocher mais heureusement, cela s'améliore bien par la suite.

Une belle journée donc, passée à grimper en t-shirt sous les belles couleurs de l'automne.


Le topo

Fabrice attaque

Belle vue sur l'ossau

J'attaque la 2ième longueur

Fin de voie

samedi 13 octobre 2012

quelques photos de zion-take back the rainbow

grimpe sur zion : pour moi, les plus beaux paysages et la grimpe la plus sympa du séjour.

Arrivée dans le parc

On commence par une journée de couenne qui nous aura bien appris


Vers le bas de la voie