vendredi 24 juin 2011

un début d'ouverture au pène d'udapet

Hier, nous sommes allés équiper un début de voie avec Gérard alias "ze gaïde" au pène d'udapet. Depuis qu'il a découvert qu'on lui avait piqué 2 pitons et 3*50m de corde sur ce site, il s'est décidé à y équiper un grand nombre de voies (Le perfo va chauffer dans la vallée!). En hommage aux anciens, il a même emmené quelques coins de bois à laisser dans les voies. Je n'ai emmené qu'un gros sac pour porter le lourd matériel nécessaire à l'équipement. Ze gaïde, quant à lui n'a pris qu'une pipette afin de ne pas abimer son dos fragile (et aussi parce qu'il a peur de ne pas pouvoir me suivre dans la marche d'approche...) : je me fais donc un peu avoir sur ce coup là (Gérard tient à préciser qu'il venge ainsi tous les gens que j'ai baisé sur le portage depuis de nombreuses années).

Nous ouvrirons quelques longueurs d'une voie semi-équipée facile sur le coté de la face mais au retour, j'aurai la grande satisfaction de récupérer le cable que Gérard avait posé pour sécuriser l'accès aux voies (ça y est le coupable est enfin démasqué)!

P.S.: faites attention, pour le moment, il n'y a réellement pas de cable pour l'accès

Regardez la différence : le gros sac pour moi, la pipette pour ze gaïde


Pendant l'accès, ze gaïde apprend à se servir d'un sécateur (quel grimpeur!)


Fin de première longueur


Toujours en avance (ou en retard...) d'un saison, Ze gaïde s'essaye au dry tooling sur les dalles d'udapet


Début de 2ieme longueur, superbe.



Largement influencé par quelques références locales et pyrénéennes, ze gaïde montre qu'il sait aussi engager (rassurez vous, futurs répétiteurs, assuré sur un coin de bois (véridique), il redescendra ensuite poser un spit dans la dalle)


Dans une traversée au dessus

mercredi 22 juin 2011

pena de anies-voies clandestino et curucuchilla

Après avoir pris un but majeur dimanche à Ordesa pour cause de gastro lors d'une des plus belles journées de l'été, je reprends ce jour la direction des falaises. Le temps annoncé est bien moins beau ce mercredi. Classiquement, avec Robert et Mertxe, nous prenons donc la direction de riglos mais nous poussons cette fois vers la pena de arties où (contrairement à Mertxe et Robert) je n'avais encore jamais grimpé. la face est sympa mais pas très haute et, comme à riglos, l'escalade est essentiellement sportive. Nous gravirons 2 voies : "clandestino" facile et sympa et "curucuchilla" très belle aussi, bien plus dure et à la recherche du bon rocher. Cette dernière est annoncée avec une cotation 6c mais sa dernière longueur tourne plutôt autour du 7a/+ bloc, peut être parce que des prises se sont cassées avec le passage.

Une bonne journée en bonne compagnie donc dans un cadre superbe : seul reproche, les voies du coin sont trop courtes.


La pena de anies


Mertxe dans L1 de clandestino


Le village d'Aniès depuis le haut des voies


Devinez qui on attend?


Robert dans la L2 très belle de curucuchilla

jeudi 16 juin 2011

Message de Gérard Traille : un grimpeur en colère

Gérard Traille est un sanguin qui ne supporte pas la connerie humaine, en particulier en montagne. Aussi, depuis hier où il s'est rendu compte qu'un grimpeur débile était venu piquer les 2 premiers pitons qu'il avait posé dans la voie "le flamenco des ours", il a pris sa plus belle plume pour dénoncer ce méfait. Il emploie parfois des accents lyriques mais je lui donne entièrement raison et je diffuse donc l'intégralité de son message ci-dessous :


COUP DE GUEULE

On peut avoir des avis différents sur tout dans la vie, on peut faire des choses différentes de sa vie, nous sommes tout simplement des êtres différents, avec nos qualités, nos défauts, notre couleur de peau, notre culture, nos convictions, notre expérience...!

Quand on accepte simplement ces choses là et que l'on regarde l'autre comme quelqu'un qui peut avoir ses idées, même si elles sont différentes des nôtres et qu'on tolère cette divergence de point de vue en partageant les passions quelles qu'elles soient alors oui on est dans un idéal où l'on peut espérer un monde futur sans guerre...utopique certes !

Au contraire, imposer ses idées, agir avec autoritarisme, sans concertation en estimant que SA FAÇON DE PENSER est celle applicable à la communauté ne peut entraîner que des querelles qui se finissent souvent dans des bains de sang, les exemples des différents dirigeants, agissant ainsi dans de nombreux pays, sont des témoignages vivants de la résultante de cette idéologie.

L'intolérance est le début du sectarisme, voire de l'extrémisme.

Dans le milieu de la montagne, à l'aube de la naissance de l'alpinisme jusqu'à nos jours, nombreuses ont été les différences de point de vue sur la pratique, l'esthétisme et l'éthique de la montagne. On peut débattre longuement à ce sujet sans aboutir à une conclusion unique.

Ce sont ces mêmes divergences de point de vue qui enrichissent le patrimoine tant des acteurs de la montagne que leur héritage légué. Cette richesse historique se doit d'être perpétuée afin que les grimpeurs présents et futurs puissent avoir à leur disposition un éventail de voies différentes tant dans le niveau technique et physique que dans l'esprit de l'approche de la montagne.

Certains ouvreurs optent pour des ouvertures avec peu de matériel en place, parfois avec un engagement et une exposition qui nécessitent de grosses valeurs morales et techniques pour les répéter.
D'autres au contraire préfèrent faire partager leur tracé vertical laissant plus de matériel en place, rendant certaines voies certes aseptisées, mais permettant aux plus novices de découvrir un milieu particulier qui leur ouvre une nouvelle porte...!

Personnellement je me situe plutôt dans la seconde catégorie, ce qui ne veut pas dire que je n'apprécie pas les voies sans équipement, j'ai réalisé de nombreuses voies montagne avec peu d'équipement que j'ai beaucoup aimées. Toutes ces voies au-delà des engagements financiers personnels qu'elles m'ont demandé, ont nécessité des journées de sueurs et de fatigue.
Ne pas en tenir compte est un manque de respect total envers les autres et surtout moi en l'occurrence, cette attitude égocentrique à été décrite par les nombreux grimpeurs espagnols présents sur le site dimanche 12 juin, jour où j'ai mis en place une main courante à Udapet , ils ont décrit la personne dont je vais vous parler ainsi « Es un TALIBAN ». (pas besoin de traduction!!!)

J'en viens donc au fait qui fait l'objet de ce courrier, depuis 1995 avec différents amis, j'ai équipé des voies à La Pêne d'Udapet, depuis cette date ce sont ni plus ni moins 5 voies que j'ai créé et j'ai ré-équipé la première voie historique « L'empire des sens ».La fréquentation importante de grimpeurs se rendant sur ce site témoigne en elle seule qu'elle correspond à ce que recherche un grand nombre de pratiquants.
Toutes les voies sont ouvertes avec un caractère sportif sans engagement particulier, seul un bagage technique et physique est nécessaire pour les répéter. Si les premières voies s'adressaient à un public confirmé avec des cotations techniques interdisant aux grimpeurs novices de les parcourir; depuis 2006 avec la naissance de « La croisière des Schtroumfs » une voie abordable techniquement pour des novices, ces mêmes grimpeurs peuvent accéder au sommet de ce pic avec plaisir.

Fort de mes 22 années passées dans le secours en montagne, avec le lot d'accidents graves et mortels que j'ai dû effectuer, je suis à même d'apprécier la dangerosité de l'accès final menant au pied des voies; j'estime qu'il est accidentogène et mérite une sécurisation afin que l'accès soit en cohérence avec l'esprit des voies tracées.

En 2009, j'ai donc placé 3 spits et tendu une main courante d'environ 50 mètres avec une corde pour sécuriser ce passage, la corde a disparu rapidement. En 2010 ce sont 2 cordes de 50 mètres qui ont disparu. Hier 15 juin 2011, en voulant gravir la voie « Flamenco des Ours » une voie où le topo est explicite sur le matériel seulement 13 dégaines à amener, j'ai eu la désagréable surprise de constater que 2 pitons que j'avais mis au départ de la voie ont aussi disparu. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase...!

J'imaginais que la montagne était un lieu de partage et d'échanges où l'on oubliait les vicissitudes de la vie courante, je suis contraint de constater que les problèmes de la société nous rattrapent même sur les cimes, les voleurs, les intolérants sont aussi dans ce microcosme que j'apprécie particulièrement, j'en suis déçu, les valeurs que véhicule la montagne ne sont pas en adéquation avec de telles pratiques.

Aussi ma démarche est d'envoyer un message clair à le où les auteurs de ces faits qui, il ne faut le négliger sont considérés comme des délits par la loi, à ce titre ils peuvent être poursuivis pour vol et mise en danger d'autrui au niveau pénal, mais moralement comment pourront-ils vivre si d'aventure un ou une grimpeuse se blesse gravement voire se tue, soit en chutant dés les premiers d'escalade en faisant un retour au sol, soit en glissant dans les pentes herbeuses où boueuse sous un retour avec l'orage comme compagnon.

J'appelle donc cette personne à reconsidérer sa vision de l'éthique et de l'approche de la montagne, sa manière de faire n'est pas acceptable dans notre société, mettre un peu d'eau dans son vin n'est pas une défaite mais une ouverture de l'esprit...!

Je me tiens à la disposition de cette personne pour en débattre si d'aventure elle en avait l'envie mais aussi le courage, apparemment il lui est beaucoup plus facile d'aller sournoisement commettre ses méfaits que de débattre ouvertement de ce sujet avec moi...à bon entendeur !

Je joins au présent courrier une affiche qui lui est destinée; elle est apposée depuis le dimanche 12 juin 2011 au bout de la quatrième main courante que je viens d'installer (en câble cette fois...!), j'espère pour une durée plus longue cette fois-ci...? Il la lira j'en suis sûr, le rythme de ses méfaits montre qu'il fréquente régulièrement ce lieu.

Merci pour ceux qui reçoivent ce message et n'ont rien à se reprocher de bien vouloir le diffuser aux grimpeurs de votre liste de contacts et en parler à vos connaissances, je suis persuadé que le fourbe n'est pas loin et qu'il sera servi rapidement!!!

PS: si d'aventure l'un d'entre vous avait des informations intéressantes à me communiquer à ce sujet qu'il n'hésite pas, à ce niveau de la connerie, ce n'est pas de la délation mais rendre service à la société de grimpeurs honnêtes.

TRAILLE, Gérard Quartier ST PÉE DE BAS 64400 OLORON STE MARIE
Tél : 05 59 39 69 15 Por : 06 16 71 87 98 Mail :gerard.TRAILLE@free.f
NOTE D'ATTENTION À L'ÉGARD DE LA PERSONNE MALVEILLANTE QUI S'EST PERMIS 3 FOIS EN 2 ANS DE RETIRER LA MAIN COURANTE QUE JE METS EN PLACE POUR SÉCURISER UN PASSAGE QUE J'ESTIME POTENTIELLEMENT DANGEREUX.

LES FAITS : 3 CORDES DE 11 MM POUR 50 M DE LONG VOLÉES.
Enlever des cordes appartenant à autrui est considéré comme un vol, c'est un acte puni par la loi.
De plus se permettre d'enlever du matériel mis en place dans une sente d'accès à un site d'escalade sportive est un sans gêne et un manque de respect évident.

LES CONSEQUENCES : DIFFICULTÉ D'ACCÉS POUR LES NOVICES.
Le passage délicat que vous considérez comme aisé met en difficulté des grimpeurs n'ayant pas une grosse expérience en montagne mais désireux de la découvrir, progresser. Ces grimpeurs là viennent pour prendre du plaisir dans la voie la plus facile du secteur « La croisière des Schtroumfs ». Cette voie est sécurisée de manière à appréhender la montagne sans crainte pour y prendre goût et y revenir, mais ce passage délicat doit marquer les esprits et laisser un goût mitigé.
En cas d'orage le risque de dévissage en cet endroit est énorme et une chute certainement mortelle.
Si cela venait à se produire, Monsieur le « nettoyeur » de la montagne, vous serez d'une part totalement responsable pénalement de cet accident et poursuivi pour homicide involontaire.
D'autre part moralement vous devrez vivre avec la mort ou les blessures graves que votre geste aura entraîné, je ne sais pas si votre esprit sera aussi libre et que vous vous regarderez dans la glace sans trembler le matin...!

MESURES PRISES : AUCUNE POURSUITE ENCORE ENGAGÉE A CE JOUR
Pour ma part jusqu'à maintenant je n'ai pas mené d'enquête pour savoir qui était ce voleur. Je place une dernière fois une main courante (avec un câble cette fois-ci), si d'aventure elle disparaît, je mènerais une enquête. Il y a fort à parier qu'un de mes nombreux amis saura m'apporter quelque information me menant jusqu'à vous. On n'est jamais vraiment seul en montagne et des bribes de mots lâchées sur vos actes dans une soirée entre amis peuvent me revenir.
Sachez enfin qu'en cas d'accident, ce seront les services de police et de la Gendarmerie qui auront à ce moment-là de très gros moyens pour vous retrouver, et ils aboutiront jusqu'à vous j'en suis certain.

DERNIÉRES RECOMMANDANTIONS : SUIVEZ VOTRE BON SENS PLUS QUE VOTRE INSTINCT.

1)Monsieur, si vous estimez devoir enlever ENCORE cette sécurisation pour une question d'éthique, je suis prêt à en débattre avec vous. Votre façon d'agir sans transparence me laisse penser que vous n'aurez pas le courage nécessaire de venir m'en parler. Dans le même esprit j'aimerais (sans trop y croire) que vous rameniez le matériel volé en le déposant au pied de la face d'UDAPET ou accroché à la main courante.

2)L'éthique vous autorise à enlever cette corde, alors je vous en prie n'utilisez pas les points en place que j'ai placés dans les voies de la face sud de la Pène d'Udapet. Passez à côté sans les clipper; votre aisance naturelle, votre technique sans faille et un peu de matériel montagne vous permettront d'être en adéquation avec vos idées sur la pratique de la montagne...!

3)Dans le même esprit je vous invite à aller plutôt faire la dernière voie ouverte « Plus de sexe, moins de Rolex » dans le secteur au Petit pic sur votre gauche en regardant la face, elle devrait correspondre à vos attentes, allez au pied sans piolet ni crampons comme le recommandent les ouvreurs, ainsi vous vous trouverez dans la même situation inconfortable que vous placez les autres par votre comportement. Vous serez en mesure de mieux comprendre le message que je veux vous faire passer.

MOT DE LA FIN :
Dans le cas où vous auriez envie de m'en parler, je vous laisse mes coordonnées :
TRAILLE, Gérard 06 16 71 87 98 – Adresse mail : gerard.traille@free.fr

Le milieu de la grimpe est un microcosme où l'on se croise régulièrement (j'ai dû déjà vous croiser voire bavarder avec vous), si vous me croisez n'hésitez pas à venir vers moi, je ne suis pas rancunier, ouvert au dialogue, même si je n'apprécie pas particulièrement cette façon d'agir.

Gérard TRAILLE

mercredi 15 juin 2011

Pene d'udapet- La purée de ouille ouille

Aujourd'hui, nous sommes partis avec Gérard, Laurent et Rémi au pène d'udapet. Nous avons d'entrée la désagréable surprise de découvir que les 2 premiers pitons de la voie "le flamenco des ours" ont été enlevés : je trouve cet action débile car la voie est équipée et les personnes qui viennent la gravir arrivent uniquement avec un jeu de dégaines. Qui plus est, ceci est forcément le fait d'un grimpeur car le départ de la voie est décalé et il fallait un marteau pour les enlever : j'avais cru comprendre que ce qui caractérisait le milieu de la montagne était une certaine forme de solidarité entre les pratiquants et un respect des différents types de pratiques : il faut croire que je me suis trompé!

Nous nous séparons en 2 cordées : Laurent et Rémi graviront l'empire des sens pendant que nous partirons avec Gérard dans la purée de ouille ouille. Gérard a en effet modifié la deuxième longueur, rajouté des prises pour que les passages d'artif se fassent en libre et quelques spits sur les passages les plus engagés. Il souhaite donc voir ce que ça donne. Pour ma part, j'ai déjà gravi cette voie (comme les autres) il y a une dizaine d'année mais je ne m'en souviens pas. De plus, je n'ai pas gravi la deuxième longueur dans sa version actuelle.

J'avais gardé un souvenir mitigé de cette voie, peut être parce que j'étais un peu juste par rapport à mon niveau technique de l'époque et vis à vis des 2 ou 3 passages du haut où les spits étaient éloignés. Aujourd'hui, je l'ai trouvé très belle, souvent à la recherche du plus beau rocher.

On aura en tout cas bien rigolé avec Gérard, reporter ès faune et flore, qui aura passé sa journée à pister Laurent dans la voie d'à coté et aura réussi à rater le film de son vol de plus de 10m.


Gérard dans un 7a vers le bas de la voie


A coté Laurent se régale à un relais de "l'empire des sens"


C'est un peu plus difficile pour Rémi


Gérard, tel un reporter de guerre, est à l'affût avec sa caméra, prêt à filmer.....une chute éventuelle (et espérée) de Laurent


Ca y est, Laurent n'est pas tombé : Gérard s'est donc enfin décidé à grimper


Fin de voie

dimanche 12 juin 2011

un but à ordesa, puis congost de ventamillo et olvena

Après 4 séances de couennes en falaise consécutives, il était temps pour moi d'essayer mes bras tout neufs et complètement body-buidés en montagne. Ce week end donc, nous prenons direction d'ordesa avec Michel le samedi pour une reprise de contact (Florent devait initialement nous rejoindre le dimanche pour gravir une voie plus dure). Après un dodo à Torla, nous prenons un départ "à l'espagnole" avec attente de l'ouverture des cafés. Nous finissons par monter, mais nous avons la mauvaise surprise de découvrir au parking que les parois sont trempes ("lluna", par exemple, n'est qu'un filet d'eau). Nous montons sans grande conviction vers la paroi de la cascade mais, à la vue de celle-ci, c'est le but (ça devient une habitude pour moi à Ordesa à chaque début de saison)!

Du coup, nous effectuons un retour bien tardif aux véhicules et prenons la direction du congost de ventamillo gravir la voie classique "patxaran" : la voie est sympa mais je pense que certaines longueurs, parfaitement protégeables sur friends, auraient gagné à être en partie déséquipées. Le soir, nous hésitons sur la conduite à tenir : les parois d'Ordesa ont-elles séchées? Je fais le forcing auprès de Michel pour aller gravir une voie de A. Salvado au turbon "el cami del tei xi" mais michel fait sa pleureuse (les mauvaises langues diront plutôt "fait son Robert") car c'est soi-disant trop dur pour lui (ce qui ne l'empêchera pas de torcher tous les 7a qu'il grimpera le lendemain).

Nous finissons par prendre la route d'Olvena : nous gravirons 2 voies, "la leccion" où il y a de beaux passages mais aussi des zones pas très homogènes et "valéria" qui est sans aucun doute la voie à faire si vous êtes de passage une demi journée dans le coin avec notamment un 7a de départ majeur.

Peu de montagne finalement pour moi (ce n'est que partie remise), mais quelques voies sympathiques.

La paroi de la cascade à ordesa : trempée!


La voie "patxaran" suit la ligne de faiblesse entre les 2 toits


Michel dans le 6c+ en fissure déversée superbe


ça couine un peu


Dans le 6c suivant


Le pont d'olvena


Un 6b+ dans "la leccion"


A la sortie de la voie, le village d'olvena, superbe.


Dans le 6b de valeria


Fin de voie

samedi 4 juin 2011

le topo d'une nouvelle voie à ansabère : la cathédrale de pyrène

Nous avons récemment ouvert une nouvelle voie avec Gérard traille. Gérard a fait un très bon topo que je diffuse sur ce blog. Je joins derrière les quelques photos faites lors de l'ouverture. Mis à part les 2 premières longueurs, le rocher est excellent (la qualité de celui-ci reste néanmoins très correcte dans les 2 longueurs du bas). J'espère que cette voie deviendra assez classique car elle est très équipée. Il y a une énorme grotte au milieu de la voie qui à elle seule vaut le déplacement. Si vous y allez, envoyez nous vos impressions!

La photo de la voie


Le croquis



Relais confort (commun avec sorgintxulo) pour Gérard pendant que je me mets un bon taquet dans l'ouverture du 7b+


En terme de taquet,Gérard n'est pas en reste en ouvrant le 7c+ suivant.


A la sortie de la cheminée


Dans le pas de 7b juste avant l'avant dernier relais